Le simple fait d'avoir un représentant de la communauté linguistique italophone au Conseil fédéral change les équilibres. Cela influence les discussions, car les italophones, tout comme les alémaniques ou les romands, ont une manière différente de penser, de parler et d’agir. J’amène donc à nouveau une approche différente, qui était longtemps absente. Au début de la pandémie, par exemple, le Tessin a été plus sévèrement touché en raison de sa proximité avec l’Italie, l'épicentre continental de la pandémie. J’ai ainsi pu contribuer à une meilleure compréhension du Conseil fédéral de la situation sur le plan national.