
Pour Philipp Hadorn, président de la Croix-Bleue, il ne faut pas sous-estimer les effets de l’abus d’alcool sur la société. ...
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Nous avons demandé à des clientes et des clients Migros s’ils approuvaient la levée de l’interdiction de la vente d’alcool.
Les coopératrices et coopérateurs sont appelés à voter pour ou contre la levée d’interdiction de la vente d’alcool à Migros.
Nagjije Smakaj, 17 ans, apprentie assistante administrative, Oberdorf (BL). Oui. «Chacun devrait pouvoir décider lui-même s’il veut acheter de l’alcool ou non. Les mineurs sont de toute façon contrôlés. C’est plus pratique.»
Sœur Elisabeth Geiser, 76 ans, religieuse, Zurich. Non. «On peut bien boire un petit coup de schnaps, mais vendre de l’alcool, je ne trouve pas ça bien. Justement parce qu’il y a trop d’excès chez les jeunes. À part ça, chacun a droit à son verre.»
Ruth Pfammatter, 62 ans, retraitée, Viège (VS). Non. «Pour ma part, je ne bois pas d’alcool et je trouve qu’on peut en acheter dans suffisamment d’autres endroits. Je trouve aussi que c’est le propre de Migros de ne pas en proposer. Je ne pourrais dire oui qu’à un aliment sain qui n’est pas aussi potentiellement addictif.»
Patrick Steinkopf, 45 ans, ancien technicien de maintenance, Bad Ragaz (SG). Oui. «Je suis pour, bien que je ne boive pas d’alcool moi-même. Chez les partenaires Migros, on peut de toute façon déjà acheter de l’alcool, et cela fonctionne bien. Il n’y a jamais eu de problèmes avec les adolescents. De plus, le changement nous fait évoluer.»
Anais Andres, 19 ans, assistante dentaire, Naters (VS). Oui. «Il n’y a aucune raison de ne pas vendre d’alcool. Le monde est différent de ce qu’il était en 1928. Aujourd’hui, les gens sont réellement capables de gérer l’alcool. Je suis moi-même cliente de Coop, car on y trouve des cigarettes.»
Chris Clottu, 27 ans, en recherche d’emploi, Neuchâtel. Non. «C’est bien qu’il y ait une chaîne qui ne vende pas d’alcool. Je pense aussi que les autres magasins ne devraient plus en vendre à partir de 22 heures. Cela serait bon pour la santé des gens. Aujourd’hui, on peut tout acheter partout et à tout moment.»
Hugo Haltinner, 70 ans, retraité, Bremgarten (AG). Oui. «Les courses seraient plus rapides et je rentrerais à la maison à l’heure. Je pense que ma femme y trouverait aussi son compte (Rires). En plus, ça donnerait des points Cumulus!»
Céline Chevalley, 35 ans, consultante, Lausanne. Non. «J’aime boire régulièrement un peu d’alcool; c’est mon péché mignon. Il serait toutefois préférable pour la santé de tous que l’alcool soit moins facilement accessible.»
Stefan Zurbuchen, 35 ans, mécanicien vélo, Kandersteg (BE). Non. «Si on veut acheter de l’alcool, on en trouve déjà partout. C’est une drogue dangereuse, il n’est donc pas nécessaire de la diffuser par le biais d’une autre chaîne. De plus, le fait de ne pas vendre d’alcool est tout simplement caractéristique de Migros.»
Anna Burri, 25 ans, assistante vétérinaire, Giswil (OW). Oui. «Quand je fais les courses pour des grillades et que j’ai encore besoin de bière, je vais à la Coop. Si Migros vendait aussi de l’alcool, j’y ferais mes achats plus souvent. Ce serait la combinaison optimale.»
Mercedes Arias Andretta, 44 ans, employée de nettoyage, Giornico (TI). Non. «Il y a beaucoup d’endroits où l’on vend de l’alcool. Je ne bois pas d’alcool et je ne trouve pas nécessaire que Migros en propose aussi. De plus, on est habitué à ce qu’elle ne le fasse pas.»
Raymond Chappuis, 64 ans, viticulteur, Rivaz (VD). Oui. «Je suis pour un marché libre. Mais seulement s’il y a du respect pour les producteurs. Je suis viticulteur depuis sept générations et j’ai 13 hectares de vignes. Ici, à Rivaz, je peux travailler avec la machine, mais au Dézaley, je dois tout faire à la main. De plus, nous ne pouvons pas toujours fournir la même quantité. J’aimerais que Migros ne se préoccupe pas seulement du profit, mais aussi des fournisseurs.»
Noah Gabathuler, 24 ans, stagiaire en Change Management à la Suva, Lucerne. Non. «Pendant mes études, j’ai travaillé à temps partiel à Migros. Chaque fois qu’on me demandait du vin, je répondais fièrement que nous n’en vendions pas. Pour moi, cela fait partie de l’ADN de Migros et je me retrouve dans ces valeurs.»
Mohamed Chiha, 47 ans, employé de bar et artiste, Genève. Oui. «Pourquoi pas? Tous les autres magasins vendent de l’alcool, et je ne vois pas pourquoi Migros ne le ferait pas. Même le tabac ne devrait pas poser de problème. Ce serait pratique.»
Eleni Aslanidi, 33 ans, conseillère de vente, Genève. Oui et non. «J’apprécie une bonne bouteille de vin et je l’achèterais sans doute plus facilement si elle se trouvait dans les rayons de Migros. Mais je pense que la vente devrait être réglementée. Par exemple, l’âge devrait être contrôlé par le personnel de vente à la caisse automatique.»
Marcel Senn, 54 ans, agent d’assurances, Zurich. Oui. «Migros vend déjà de l’alcool par l’intermédiaire de Denner, l’interdiction est donc malhonnête. De plus, nous ne savons pas ce que Duttweiler dirait aujourd’hui sur le sujet. Pour moi, cet argument n’est pas valable.»
Matteo Thürler, 40 ans, informaticien, Grono (GR). Oui. «Comme ça, on ne doit pas toujours aller à la Coop pour la bière. En plus, la loi date d’il y a cent ans, alors autant la changer.»
Willi Siegenthaler, 76 ans, retraité, Böckten (BL). Non. «L’offre d’alcool en Suisse est déjà très importante. Gottlieb Duttweiler se retournerait dans sa tombe si l’on vendait désormais aussi de l’alcool à Migros. Il ne le voulait pas.»
Mireille Berger, 61 ans, retraitée, Auvernier (NE). Oui. «On trouve déjà de l’alcool partout, et je ne vois pas pourquoi Migros devrait faire une exception. Au début des années 1920, cette réglementation avait encore un sens, mais plus aujourd’hui.»
Doris Bless, 51 ans, vendeuse en kiosque, Sargans (SG). Non. «Ce n’est pas le concept de Dutti: Migros est un magasin sans alcool et sans tabac. Pour moi, cette tradition est importante. De plus, il y a déjà Denner, et je préfère acheter mon vin pendant mes vacances en Italie.»