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Patrick Forster, tout sourire avec une caisse verte contenant des salades

Développement durable

Des serres écologiques

Dès la culture de nos fruits et légumes, nous veillons à la protection du climat. Migros encourage une conversion anticipée aux serres chauffées sans combustibles fossiles.

Texte
Janine Radlingmayr
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Nik Hunger
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Nos actions

Nous considérons tous que cela va de soi: des fruits juteux et des légumes frais sur les étals toute l’année. Mais de nombreuses plantes viennent d’autres latitudes et ont besoin de chaleur pour s’épanouir. C’est pourquoi une partie de la récolte, surtout pendant les mois froids de l’hiver, provient d’Espagne, par exemple - ou de serres chauffées situées en Suisse.

Plusieurs d’entre elles sont chauffées à l’aide de combustibles fossiles tels que le pétrole ou le gaz naturel. Cela provoque l’émission de grandes quantités de CO2 nuisibles au climat.

Mais ça n'est pas tout: nous misons sur une culture durable, comme celle du maraîcher Patrick Forster. Il gère une serre d'hydroculture qui nous offre de la salade tout au long de l'année, tout en préservant le climat. En effet, le chauffage de la serre est produit sans énergies fossiles. La chaleur perdue de l'usine d'incinération des ordures ménagères à proximité immédiate réchauffe l'air de la serre. En étroite collaboration avec nos producteurs, nous faisons ainsi un grand pas vers un avenirrespectueux du climat.


Pionnier pour l'avenir

Pour nous, le vert peut être encore plus vert. À partir de 2026, nous privilégierons les fruits et légumes cultivés dans des serres chauffées sans énergies fossiles pour ménager le climat.

Dans les années à venir, toutes les exploitations de serres qui nous approvisionnent devront passer à des systèmes de chauffage renouvelables. En effet, le potentiel de réduction des émissions de CO2 en éliminant les combustibles fossiles dans les serres est énorme.

Des tomates mûrissant dans une serre
La tomate est le légume le plus apprécié de Suisse.  © Getty Images

Comparaison de l’empreinte carbone

Des fruits et légumes cultivés en serres ou dans un pays du Sud? Prenons l’exemple de la tomate. C'est le légume le plus apprécié de Suisse. Nous en mangeons chacun environ 10 kg par an. Et pourtant, la tomate, lorsqu’elle atterrit dans nos assiettes en hiver, n’a pas du tout une bonne empreinte carbone.

Les tomates d’hiver mûries sous le soleil d’Espagne, par exemple, représentent 0,5 kg de CO2 pour 1 kg de tomates, à cause du transport. Or, 1 kg de tomates provenant de serres suisses chauffées aux combustibles fossiles dévore bien plus d’énergie, et rejette environ 5 kg de CO2, soit dix fois plus. Ce n’est qu’au milieu de l’été, lorsque le légume rouge mûrit en Suisse sans être chauffé, que le bilan carbone des tomates suisses est meilleur. Ce qui vaut pour la tomate vaut bien sûr aussi pour les autres fruits et légumes.

Publié le 14.06.2023, modifié le 14.01.2025

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