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Pourquoi notre recherche est si importante

Pour nous, la recherche n’est pas une fin en soi. Nous souhaitons développer des solutions innovantes qui nous font avancer, améliorent la vie de nos clientes et clients et rendent notre chaîne de création de valeur plus durable. C’est la raison pour laquelle nous menons, dans plusieurs domaines, des projets importants en matière de développement durable en collaboration avec des instituts de recherche. Beaucoup de projets sont encore en cours, quelques-uns sont déjà achevés. Nous vous présentons nos projets à la page suivante.

Nos projets de recherche actuels

Influence de l’agriculture sur la mort des insectes

Les insectes jouent un rôle essentiel dans la nature. Ils pollinisent les plantes et constituent une source de nourriture importante pour d’autres animaux. En d’autres termes: la disparition des insectes aurait des conséquences considérables pour nos écosystèmes – et donc pour nous tous.

Nous souhaitons contribuer à mettre fin à la disparition des espèces et à préserver la biodiversité. C’est pourquoi nous soutenons l’Institut de recherche de l'agriculture biologique (FiBL). Le but est de déterminer ensemble les conséquences à long terme des différentes intensités d’exploitation agricole sur la disparition des insectes et la biodiversité. Notre méthodologie: nous comparons la biomasse et la diversité des insectes entre les périodes 1996-1998 et 2022-2024 dans plusieurs exploitations. Sur la base des résultats, nous définissons des mesures appropriées visant à réduire la disparition des insectes.

Ces projets de recherche sont terminés

Les punaises: ravageuses pour les cultures fruitières

Elles ne mesurent que quelques millimètres, mais causent des dégâts qui se chiffrent en millions dans l’agriculture suisse: les punaises. En raison du changement climatique, plusieurs espèces de punaises se multiplient dans notre pays et s’attaquent à nos cultures de fruits et de légumes.

Par exemple la punaise à pattes rousses, une espèce indigène. Elle pose un grand problème aux cultures de poires et de baies. Selon le site et la variété, la perte de récolte peut aller jusqu’à 100%. La Suisse voit également se multiplier d’autres espèces qui vivent normalement dans les régions tropicales et le bassin méditerranéen. La punaise verte, par exemple, aime s’en prendre aux tomates, aux poivrons et aux aubergines cultivés en serre.

En collaboration avec l’ Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL) , nous élaborons des stratégies de lutte contre les punaises dans l’agriculture biologique. Les résultats sont encourageants: par exemple, la poudre de kaolin régule la population des punaises rouges et des punaises diaboliques. Le spinosad a un effet toxique sur les punaises à pattes rousses. Par ailleurs, le tournesol, le houblon et le lupin blanc ont un potentiel en tant que plantes pièges pour les cultures de fruits à noyaux. 

Stratégie & objectifs
Une vétérinaire soigne un veau en lui administrant à la seringue un produit thérapeutique à base d’échinacée pourpre.

Comment l’échinacée pourpre peut soigner les veaux malades.

De jeunes veaux souffrant de diarrhée ont été traités avec de l’échinacée (Eccinacea). Avec succès: après traitement, le nombre de jours de diarrhée a été presque divisé par deux. Preuve de la force de la nature!

Des plantes médicinales à la place des antibiotiques dans les élevages: efficace ou pas?

Dans les élevages, les jeunes animaux sont souvent traités avec des antibiotiques, notamment en cas de maladies affectant les voies respiratoires et le système digestif, qui sont les affections les plus courantes chez les veaux et les porcelets. En cas d’utilisation trop fréquente, des agents pathogènes peuvent cependant développer des résistances et annihiler l’effet des antibiotiques.

Nous nous posons donc cette question brûlante: existe-t-il des remèdes alternatifs qui permettraient de réduire le recours aux antibiotiques?

Dans le cadre d’un projet de grande ampleur mené en collaboration avec l’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL), nous avons étudié l’effet des plantes médicinales chez les veaux et les porcelets. Les résultats sont prometteurs et démontrent l’efficacité des substances végétales.

Avec ce projet, nous avons identifié l’immense potentiel des plantes médicinales dans la détention des animaux de rente, un potentiel qui est loin d’être épuisé. Nous poursuivons nos efforts!

Quatre porcelets au moment du repas. L’animal au premier plan prend le bord métallique du récipient de nourriture dans sa bouche. Les autres porcelets mangent tranquillement.

Une recherche efficace

Nous menons actuellement de nombreux projets de recherche sur le thème du développement durable. Nous avons déjà terminé certains d’entre eux, qui nous ont permis d’acquérir de nouvelles connaissances. Découvrez nos projets de recherche.

Nos projets de recherche en cours

Produits durables

Les vers intestinaux qui contaminent les poules élevées en plein air représentent un problème important dans les exploitations bio. Ils portent atteinte à la santé et au bien-être des animaux. Pour y remédier, on emploie souvent des vermifuges chimiques. Or, les vermifuges peuvent notamment affaiblir le système immunitaire des animaux et causer d’autres maladies.

Pour éviter cela, nous avons lancé un projet d’une durée de quatre ans avec l’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL) visant à trouver des alternatives pour lutter contre les vers intestinaux chez les poules.

Pommes croquantes ou poires sucrées – les fruits bio font sans cesse de nouveaux adeptes. À juste titre: ils sont synonymes de qualité supérieure et de culture naturelle.

Les agricultrices et agriculteurs bio travaillent en harmonie avec la nature. Ils n’utilisent pas de produits phytosanitaires chimiques synthétiques pour protéger leurs récoltes des insectes, des champignons ou des mauvaises herbes. Dans l’agriculture bio, la lutte contre les maladies des plantes et les nuisibles passe par le choix d’un site optimal, le recours à des auxiliaires de culture comme l’ichneumon et la culture de variétés résistantes aux maladies.

Si ces alternatives sont respectueuses de l’environnement, elles présentent toutefois un inconvénient: elles renferment un certain risque pour le rendement. C’est la raison pour laquelle l’agriculture biologique ne renonce pas totalement aux produits phytosanitaires. Il s’agit en l’occurrence de produits d’origine végétale ou minérale. L’argile est par exemple une solution éprouvée contre la tavelure.

À long terme, l’objectif est cependant de parvenir à une production entièrement exempte de pesticides. C’est là que la recherche intervient.  

Nous nous engageons en faveur de la réduction des pesticides et testons de nouvelles solutions en collaboration avec l’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL). Dans un laboratoire à ciel ouvert, nous expérimentons la lutte contre les nuisibles au moyen de technologies numériques, de toitures intelligentes et de nouveaux types de construction.

L’Indonésie et la Malaisie représentent à elles seules plus de 80% de la production mondiale d’huile de palme. Alors que les importations de cette huile ne cessent de diminuer en Suisse, la demande mondiale augmente.  Cet état de fait est dû aux avantages indéniables du palmier à huile, qui présente le meilleur rendement par unité de surface de toutes les plantes oléagineuses – autrement dit, il suffit d’une plus petite surface pour produire une même quantité d’huile. Pour bon nombre de communautés rurales, le palmier à huile est aussi une opportunité d’accéder au marché. Ce qui compte, c’est la forme de culture adoptée: sur quel sol les plantations et les moulins sont-ils exploités, et avec quels systèmes de gestion?

C’est ici qu’interviennent Nexus EcoSystem et l’étude de faisabilité «Sustainable Palm Oil Production in South East Asia», dont l’objectif est de procéder à une analyse très complète en vue de mettre en œuvre un modèle commercial durable pour l’huile de palme.

  • Quels facteurs influencent et améliorent ce faisant les conditions de vie des petits producteurs dans les pays de culture?
  • Quelles technologies pourraient être employées pour améliorer leur accès au marché?
  • Quelles méthodes et quelles techniques pourraient permettre de diminuer l’empreinte écologique de la production de d’huile de palme?

Nexus EcoSystem fait bénéficier à cet égard l’industrie locale indonésienne d’huile de palme de la technologie la plus moderne, en utilisant par exemple des capteurs intelligents et des plateformes de traçabilité. La recherche de scalabilité est assurée par le recours à des systèmes de gestion transparents et à une plateforme coopérative visant à mettre en commun les ressources et les expériences au sein de la chaîne de valeur ainsi qu’à réunir le milieu de la recherche, les ONG et le secteur privé.

La totalité de l’huile de palme utilisée à Migros répond aux normes les plus élevées et est traçable jusqu’au moulin. Au sein du Réseau suisse pour l’huile de palme, nous avons décidé avec les acteurs de la chaîne de valeur d’aller au-delà des normes en vigueur ainsi que d’imposer des critères supplémentaires à nos fournisseurs et de réaliser directement des projets avec eux. Avec Florin, notre principal fournisseur, et ses propres principaux fournisseurs sur les îles Salomon, une île du Pacifique sud, nous nous attachons donc à améliorer l’empreinte carbone de la production d’huile de palme et à renforcer les communautés locales.

Notre organisation partenaire Earthworm Foundations (EF) aide à la réalisation des objectifs fixés et à l’exploitation sur place. Celle-ci prend la forme, d’une part d’un monitorage systématique de toute la zone de culture et des surfaces environnantes avec la technologie Starling, et d’autre part d’un service de conseil et d’une aide au reboisement des surfaces dégradées ainsi qu’à la pratique d’une gestion efficace, mais aussi d’interventions ciblées dans chaque communauté à des fins de résilience et d’amélioration de la situation économique sur place.

Plastique et emballages

Le recyclage et la réduction des déchets sont essentiels pour préserver notre environnement. C’est pourquoi nous nous efforçons continuellement de réduire les emballages de nos produits ou de les rendre plus écologiques.

Dans ce cadre, nous nous appuyons sur les écobilans. Pour les problématiques simples, ce sont nos propres spécialistes qui établissent les écobilans. Pour les thématiques plus complexes, nous faisons appel à des spécialistes externes. Voici comment cela se déroule: nous demandons à des spécialistes, par exemple Carbotech, d’analyser nos produits et leur impact sur l’environnement. Les résultats nous permettent d’identifier les solutions nous permettant de rendre notre assortiment encore plus durable.

Exemple: dans nos magasins, nous proposons depuis quelques années les Veggie Bags, des sacs écologiques. Par ailleurs, des contenants réutilisables sont mis à la disposition de la clientèle à nos stations de recharge. Nous voulons établir l’empreinte écologique des différents matériaux. À cet effet, nous étudions le polyester, le polyester 100% recyclé, le coton bio européen et les matériaux à base de bois. Les résultats de ces écobilans sont pris en compte dans nos achats de contenants réutilisables.

Climat et énergie

Chaque Suisse boit environ 50 litres de lait par an. Pour couvrir nos besoins, une vache doit produire beaucoup plus de lait que dans le passé. Or, dans le même temps, la durée de vie des vaches a diminué au cours des années passées. Rappelons par ailleurs que les vaches comptent parmi les sources les plus connues d’émissions de méthane, un gaz nocif pour le climat.
 

En notre qualité d’acheteur de lait, il nous tient à cœur de concilier la rentabilité, le bien-être animal et la protection du climat dans la production de lait. Comment y parvenir? C’est la problématique étudiée par un projet de l’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL) que nous cofinançons.

L’équipe de chercheuses et chercheurs analyse tous les facteurs qui ont une incidence sur la durée de vie des vaches laitières et, en se fondant sur ces résultats, développe des stratégies durables visant à augmenter la durée d’exploitation des vaches laitières – pour le bien des animaux, la protection du climat et l’amélioration de la situation économique des productrices et producteurs de lait.

Les émissions de méthane des ruminants tels que les vaches et les moutons contribuent de manière importante à l’effet de serre. On pense aujourd’hui que la composition du fourrage grossier a un impact sur la production de méthane. Il semble ainsi qu’une teneur élevée en tanins diminue la production de méthane dans les plantes fourragères, alors qu’une teneur élevée en fibres la stimule au contraire.

C’est pourquoi Migros soutient depuis 2022 un projet du FiBL (Institut de recherche de l’agriculture biologique) qui étude l’interaction entre la teneur en tanins et en fibres de diverses plantes sur une prairie expérimentale ainsi que le potentiel de production de méthane en résultant dans les panses des animaux. Les résultats nous permettront par exemple d’apprendre si et le cas échéant, de quelle manière l’intensité de l’exploitation de la prairie influe sur le potentiel de production de méthane, et quelles plantes présentent un potentiel particulièrement faible ou élevé de production de méthane pour les ruminants.

Responsables du projet:
Ramona Schlegel, FCM, Développement durable et gestion de la qualité

Les sols sont un élément central de l’écosystème de la Terre et jouent un rôle primordial dans la production de denrées alimentaires. En lien avec les défis actuels et futurs de l’humanité (sécurité alimentaire, changement climatique et déclin de la biodiversité), la priorité absolue doit être donnée à la préservation et à l’amélioration de la qualité des sols. Le plus important à cet égard est la matière organique du sol (humus). La quantité et la qualité de l’humus sont cruciales pour la régulation du climat, l’équilibre hydrique et la fourniture ainsi que le stockage d’éléments nutritifs. De ce fait, l’élaboration et la mise en place de mesures et de concepts agricoles de stabilisation et de développement de l’humus sont de la plus grande importance pour l’agriculture et la production de denrées alimentaires.

Le programme humus de Migros est implémenté par l’entreprise AgriCircle et financé par le Fonds M pour le climat du groupe Migros. Au centre de ce programme figurent les mesures de développement de l’humus de l’agriculture régénérative, parmi lesquelles la mise en œuvre de mesures herbagères optimisées (moindre travail du sol, rotation des cultures, fertilisation verte), le compostage et l’apport de charbon végétal. À cette fin, AgriCircle a mis au point un concept de mesure et de conseil avec des partenaires pour que les exploitations sur place bénéficient d’un accompagnement optimal pour toute la durée du programme. Le FiBL (Institut de recherche de l’agriculture biologique) se charge de l’accompagnement scientifique du projet afin de s’assurer que les exploitations bénéficient des découvertes théoriques et pratiques les plus récentes.

Vous trouverez ici de plus amples informations sur le projet.

Système alimentaire durable

Nourrir la planète est l’un des plus grands enjeux de l’avenir. Chaque année, plus d’un milliard de tonnes de denrées alimentaires est gaspillé, tandis que des millions de personnes sont sous-alimentées. De plus, les méthodes de production alimentaire actuelles ne suffiront bientôt plus pour nourrir la population mondiale croissante.

Nous voulons relever ces défis écologiques et sociaux en recherchant des solutions innovantes en collaboration avec l’EPFL Integrative Food and Nutrition Center. Dans ce cadre, nous tirons parti des compétences de l’EPFL, notamment dans les domaines des technologies numériques et des sciences des matériaux. Nous étudions par exemple comment proposer des produits innovants aux consommatrices et consommateurs grâce à l’intelligence artificielle.

Biodiversité

Les insectes jouent un rôle essentiel dans la nature. Ils pollinisent les plantes et constituent une source de nourriture importante pour d’autres animaux. En d’autres termes: la disparition des insectes aurait des conséquences considérables pour nos écosystèmes – et donc pour nous tous.

Nous souhaitons contribuer à mettre fin à la disparition des espèces et à préserver la biodiversité. C’est pourquoi nous soutenons l’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL). Le but est de déterminer les conséquences à long terme des différentes intensités d’exploitation agricole sur la disparition des insectes et la biodiversité. Notre méthodologie: nous comparons la biomasse et la diversité des insectes entre les périodes 1996-1998 et 2022-2024 dans plusieurs exploitations. Sur la base des résultats, nous définissons des mesures visant à réduire la disparition des insectes.

Responsabilité envers nos collaboratrices et collaborateurs

Depuis la fondation de Migros, la qualité de vie de nos collaboratrices et collaborateurs est au cœur de nos préoccupations. Leur satisfaction et leur santé sont essentielles à nos yeux. Nous voulons leur offrir les meilleures conditions de travail à tous les niveaux.

C’est pourquoi nous siégeons notamment au comité de l’Institut de recherche sur le travail et le monde du travail (FAA-HSG). Cet institut consacre ses travaux aux problématiques complexes du monde du travail selon une perspective interdisciplinaire. C’est un interlocuteur sur toutes les questions en lien avec le travail, le droit du travail, la gestion du personnel et l’organisation du travail. Partenaire de recherche, il propose des formations initiales et continues fondées sur ces recherches. Il prend également part au débat de la société sur ces thématiques.

Membre du comité de la société d’encouragement: Daniel Soltermann, responsable Politique du travail et droit du travail, Fédération des coopératives Migros.

Nos projets de recherche achevés

Plastique et emballages

Emballages, sacs-poubelles et gobelets à café fabriqués à partir de matières premières renouvelables comme le maïs, le blé et la canne à sucre – sont-ils aussi durables qu’on pourrait le penser? Comme nous recherchons constamment des solutions respectueuses de l’environnement pour notre assortiment, nous voulions en savoir plus. C’est pourquoi nous avons confié des études d’écobilan sur différents bioplastiques à Carbotech.

Conclusion: la production et l’élimination des emballages biodégradables génèrent effectivement moins d’émissions de CO2 et requièrent moins de pétrole, mais la culture des matières premières agricoles nécessaires pollue fortement l’environnement, par exemple du fait de l’utilisation d’engrais et de pesticides.

Seuls les bioplastiques fabriqués à partir de déchets ou de résidus affichent un écobilan convaincant et peuvent constituer des alternatives intéressantes aux 
emballages en plastique conventionnels. C’est la raison pour laquelle nous utilisons actuellement les bioplastiques que de manière très ciblée dans notre assortiment.

Climat et énergie

Avec environ 10%, l’agriculture tient une place importante dans les émissions de gaz à effet de serre de la Suisse. L’occasion pour IP-Suisse d’étendre son système à points visant à promouvoir la biodiversité et à préserver les ressources avec des mesures de protection du climat.

Se fondant sur les connaissances scientifiques, Agroscope a établi un catalogue de mesures de protection du climat qui possèdent un fort potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre générées par l’agriculture. Ces mesures sont actuellement testées dans près de 30 exploitations pilotes. Les résultats serviront de base scientifique au développement d’un système à points en faveur de la protection du climat à destination des exploitations IP-Suisse.

Contexte: IP-Suisse promeut une agriculture ménageant l’environnement et respectueuse des animaux, et distingue les produits frais et savoureux produits selon des normes de qualité strictes.

Avec environ 10%, l’agriculture tient une place importante dans les émissions de gaz à effet de serre de la Suisse. L’occasion pour IP-Suisse d’étendre son système à points visant à promouvoir la biodiversité et à préserver les ressources avec des mesures de protection du climat.

Se fondant sur les connaissances scientifiques, Agroscope a établi un catalogue de mesures de protection du climat qui possèdent un fort potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre générées par l’agriculture. Ces mesures sont actuellement testées dans près de 30 exploitations pilotes. Les résultats serviront de base scientifique au développement d’un système à points en faveur de la protection du climat à destination des exploitations IP-Suisse.

Contexte: IP-Suisse promeut une agriculture ménageant l’environnement et respectueuse des animaux, et distingue les produits frais et savoureux produits selon des normes de qualité strictes.

Produits durables

Pour la cuisson ou la pâtisserie – l’huile de colza a de multiples usages en cuisine. Elle est de surcroît très saine. Il n’est donc guère surprenant que notre huile de colza bio ait beaucoup de succès. Mais la culture du colza n’est pas du tout simple. En effet, le méligèthe du colza apprécie ses fleurs jaunes et peut détruire des récoltes entières. Cela pose particulièrement problème dans l’agriculture bio, où les produits phytosanitaires conventionnels ne sont pas autorisés. Aussi, nombre d’agricultrices et d’agriculteurs bio ne sont-ils pas disposés à prendre ce risque pour leur rendement.

Avec le soutien d’Agroscope, nous nous sommes donc lancés à la recherche d’une alternative biologique basée sur des champignons entomopathogènes. Les résultats montrent que le produit alternatif permet effectivement de lutter contre le méligèthe du colza, mais que le rendement reste insuffisant en fin de saison. 

Pour autant, l’étude a livré de nouvelles connaissances intéressantes: dans la culture du colza biologique comme conventionnelle, il est possible de réduire l’utilisation des produits phytosanitaires sans pertes importantes.
La situation en lien avec le méligèthe n’est donc pas si critique.

Les stocks mondiaux de thon sont en danger: certaines espèces sont déjà fortement surpêchées. C’est le cas du thon albacore dans l’océan Indien, que nous consommons sous forme de steaks ou de sushis.

Si nous voulons continuer à manger du thon, nous devons passer à une pêche durable. Il s’agit de trouver un équilibre entre écologie, économie, protection de l’environnement et consommation. C’est pourquoi nous collaborons avec l’International Pole and Line Foundation (IPNLF).

Notre objectif est de contribuer à la reconstitution des stocks de thon albacore et de changer durablement la pêche dans l’océan Indien.

Les espèces de thon parcourant souvent de grandes distances et étant présentes dans de nombreuses mers, elles sont pêchées par plusieurs pays, qui doivent s’accorder sur les volumes des captures. 

Dans ce projet de recherche, des conditions-cadres ont été élaborées. Celles-ci devraient pouvoir être utilisées pour les nouvelles propositions de mesures de préservation et de gestion.  

Recherche d’alternatives pour la lutte contre les vers intestinaux chez les poules.

Le stress rend malade. Cela ne concerne pas seulement l’être humain, mais aussi les animaux. Les jeunes veaux sont stressés quand ils sont amenés de l’exploitation où ils sont nés vers d’autres exploitations, ce qui implique plusieurs transports et changements d’étable. Ils deviennent alors plus sujets aux maladies infectieuses. De plus, le transport et les contacts entre des veaux d’exploitations différentes favorisent la transmission de germes. Conséquence: les animaux sont traités aux antibiotiques.

Le bien-être animal nous tient à cœur et nous souhaitons réduire autant que possible l’utilisation des antibiotiques ainsi que des autres médicaments. Nous avons donc développé, en collaboration avec la Faculté Vetsuisse de l’Université de Berne et IP-SUISSE, un concept de gestion novateur pour les veaux: le concept «Veau de plein air».

Le concept, qui est actuellement expérimenté dans plusieurs exploitations, consiste à limiter le transport, à améliorer les étables et à augmenter le temps passé en plein air. Les résultats montrent que les veaux sont moins souvent malades et ont besoin de moins d’antibiotiques. 

L’utilisation de médicaments contre les infections et les parasites dans les élevages de volailles est controversée. Dans les grandes exploitations, les antibiotiques sont pourtant presque inévitables pour empêcher la propagation des maladies.

Nous avons voulu savoir s’il peut en être autrement et si, par exemple, les plantes médicinales pouvaient réduire l’utilisation d’antibiotiques dans les élevages de volailles. Nous avons demandé à l’ Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL) d’étudier cette question. Des essais cliniques ont été menés pour déterminer les plantes médicinales les plus prometteuses.

Malheureusement, aucun effet significatif n’a pu être constaté pour l’ensemble des plantes testées.  Le FiBL continue ses recherches et souhaite, lors de recherches futures, se concentrer sur les plantes médicinales ayant un effet probiotique. 

La demande en herbes fraîches coupées progresse en Suisse. Les herbes aromatiques bio sont particulièrement prisées, surtout le basilic. Mais cette herbe polyvalente a un problème: le mildiou. L’infestation de l’agent pathogène du mildiou complique la tâche de nos productrices et producteurs de basilic.

C’est pourquoi nous avons décidé de déclarer la guerre au mildiou. L’Institut de recherche de l’agriculture biologique (FiBL) soutient notre projet. Ensemble, nous avons expérimenté plusieurs solutions pour réguler la maladie. Et nous avons constaté que des traitements thermiques temporaires et une aération nocturne des serres réduisaient fortement la contamination.

Système alimentaire durable

En Europe, près de 90 millions de tonnes de denrées alimentaires sont jetées chaque année. Chaque personne jette en moyenne 180 kg de viande, de fruits, de légumes ou de produits laitiers par an.

Ce n’est toutefois pas le seul problème posé par notre système alimentaire.

L’élevage et l’agriculture industriels nuisent à notre environnement. Ils augmentent la pollution de l’air, entraînent des pertes de biodiversité et contaminent les sols, les fleuves et les lacs.

Il est évident que nous devons changer les choses et rendre notre système alimentaire plus durable à long terme. Nous voulons apporter notre pierre à l’édifice: en collaboration avec les professeurs de l’ETH Zürich World Food System Centre, Migros Industrie mène par exemple plusieurs projets de promotion du développement durable, notamment dans les domaines de l’agriculture, de la production de viande ou de la conservation des denrées alimentaires. Notre objectif est de trouver et de mettre en œuvre de nouvelles solutions pour une chaîne de création de valeur durable dans l’industrie alimentaire.

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