Mirjam Lendenmann travaille au restaurant du personnel Migros Guggi à Zurich. Sur le toit, elle s’adonne à sa passion: l’apiculture. Visite.
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Cilgia Grass, Ringier Brand Studio
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Peut-on parler de biodiversité en ville?
«Bien sûr, elle est même très développée. Aujourd’hui, les abeilles sont presque mieux loties en ville qu’à la campagne. Il y a moins de pesticides et elles trouvent beaucoup plus de nectar. Et Dieu merci, elles sont insensibles aux gaz d’échappement», affirme Mirjam. Les platebandes et les jardinières en fleur, ou encore les tilleuls et les châtaigniers sont des sources de nourriture pour les abeilles des villes.
Y a-t-il une différence entre les abeilles des villes et celles des champs?
«Oui. On ne travaille pas de la même façon avec des abeilles en ville qu’à la campagne», explique la spécialiste. «Mes petites Zurichoises par exemple ont une sacrée niaque. À la campagne, elles sont plus tranquilles.»
Peut-on parler de biodiversité en ville?
«Bien sûr, elle est même très développée. Aujourd’hui, les abeilles sont presque mieux loties en ville qu’à la campagne. Il y a moins de pesticides et elles trouvent beaucoup plus de nectar. Et Dieu merci, elles sont insensibles aux gaz d’échappement», affirme Mirjam. Les platebandes et les jardinières en fleur, ou encore les tilleuls et les châtaigniers sont des sources de nourriture pour les abeilles des villes.
En quoi les abeilles ont-elles la vie dure à la campagne?
«Dès que le colza a été récolté, le paysage agricole se transforme en désert vert. C’est magnifique mais plus rien ne fleurit jusqu’à la saison des tournesols», explique Mirjam. «Chez les abeilles sauvages, beaucoup se concentrent sur une plante en particulier et ne recueillent que son pollen et son nectar. Lorsque cette plante disparaît progressivement, l’abeille qui la butine disparaît aussi.» Les abeilles sauvages se nourrissent de pollen et de nectar mais ne produisent pas de miel.
A-t-on tendance à sous-estimer la crise de la biodiversité?
Si les populations d’abeilles et d’autres insectes diminuent constamment, les fleurs seront moins pollinisées, ce qui impactera grandement la production alimentaire. En d’autres termes: on aura moins à manger. «Je suis effrayée par le recul de la diversité des espèces», déclare Mirjam. «Le soir en terrasse, on ne voit presque plus d’insectes voler. On trouve que c’est agréable mais en réalité, c’est un énorme problème.»
Comment approcher les abeilles?
Mirjam est une jeune femme pétillante et dynamique. Mais dès qu’elle ouvre l’une de ses ruches, elle devient parfaitement calme pour déranger les insectes le moins possible. Une sérénité qui se répercute sur nous et sur ses abeilles à miel. Même les quelques gouttes qui commencent à tomber semblent ne pas les affecter.
Que pouvons-nous faire?
«Nous pouvons tous faire beaucoup pour sauver la biodiversité. Par exemple renoncer aux pesticides, y compris dans le cadre de nos achats en privilégiant les produits bio. Nous pouvons aussi acheter du miel régional», suggère Mirjam. Il est en outre conseillé aux propriétaires de jardins de ne pas tondre complètement la pelouse mais de laisser au contraire des îlots de fleurs pour les abeilles et autres insectes.
Dans la vidéo, cette apicultrice titulaire du diplôme fédéral de cheffe de cuisine révèle le nombre de cuillères à café de miel qu’une abeille produit tout au long de sa vie. Et elle prépare aussi une délicieuse crème aux fraises et au miel. Le miel zurichois de Mirjam, qui entre dans la préparation de ce dessert, est disponible sur beehappy.ch.
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