Avec ce projet, nous misons désormais également pour la culture traditionnelle du riz sur une méthode plus respectueuse du climat. Cela permet d’économiser des émissions de gaz à effet de serre, mais aussi de l’eau et des produits phytosanitaires.
Culture de riz respectueuse du climat
Moins d’inondations, plus de protection du climat
Saviez-vous que la culture du riz émet d’énormes quantités de gaz à effet de serre? Ainsi, dans la culture humide traditionnelle, la rizière est inondée en permanence et des bactéries se développent dans l’eau stagnante, ce qui libère du méthane nuisible au climat. En Thaïlande, Migros soutient désormais une méthode de culture du riz innovante et respectueuse du climat.
Le riz étant l’aliment de base de plus de trois milliards de personnes, l’impact de sa culture sur l’environnement est d’autant plus important. 11% des émissions mondiales de méthane sont ainsi imputables à la culture du riz. Le méthane est un gaz à effet de serre dont le potentiel de réchauffement global est 28 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone. Mais ce n’est pas tout: 2000 litres d’eau sont nécessaires pour produire un kilogramme de riz.
Dans l’est de la Thaïlande, dans la province de Sakon Nakhon, Migros soutient désormais une méthode de culture du riz innovante et respectueuse du climat. Le système de riziculture intensive (SRI) repose sur l’alternance de l’irrigation et du séchage du sol, ce qui réduit la quantité de méthane s’échappant dans l’atmosphère.

Qui contrôle la mise en œuvre?
Pour la mise en œuvre de ce projet, nous travaillons avec la fondation myclimate. Cela permet de s’assurer que les émissions de gaz à effet de serre sont effectivement réduites. Le projet est en outre certifié Gold Standard.
Plus d’infos sur le Gold StandardMais il faut savoir comment faire! 1000 familles d’agriculteurs et d’agricultrices sont actuellement formées à cette nouvelle méthode de culture. De plus, le projet met à disposition des familles les outils et les machines nécessaires. Pour les agriculteurs et agricultrices, il s’agit néanmoins d’une démarche courageuse, surtout lorsque l’existence de la famille dépend de la récolte. Mais cet engagement n’est pas seulement payant pour l’environnement.
La nouvelle méthode s’avère être payante!
Photos: Getty Images