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Un apprenti polymécanicien de Delica au travail.

Monde du Travail

Quand l’apprenti dépasse le maître

La fin d’un apprentissage peut marquer le début d’une belle carrière professionnelle. Trois cadres Migros le prouvent et distillent leurs précieux conseils.

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Pierre Wuthrich
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Qui a dit qu’un chauffeur de camion devait rester toute sa vie derrière un volant? Pas Salvatore Mineo en tous cas. Après un apprentissage de conducteur de véhicules lourds à Migros Vaud, il a su gravir les échelons en multipliant les expériences et les formations. Aujourd’hui, il dirige Migros Logistique Romande SA, la société qui livre depuis Écublens (VD) les quatre coopératives romandes en produits réfrigérés, et a une quarantaine de collaborateurs sous ses ordres.

L’exemple de Salvatore Mineo n’est pas isolé. C’est que les jeunes qui terminent leur apprentissage ont accès à une foule de formations et, au final, à des postes à responsabilités.

Tous ces talents bénéficient du soutien de Migros, que ce soit dans leur formation ou dans leur carrière. «Migros s’engage comme aucune autre entreprise en faveur des apprentis. De plus, avec nos programmes internes de formation, nous leur offrons des perspectives et les soutenons dans leur développement professionnel et personnel», précise David Girod, responsable des ressources humaines du groupe Migros.


Salvatore Mineo (42 ans)

d’apprenti conducteur de véhicules lourds (dès 1998)
à directeur de Migros Logistique Romande SA (depuis 2023)

Que diriez-vous à un jeune qui hésite à commencer un apprentissage?
L’apprentissage n’est pas une voie de garage. Au contraire, c’est la meilleure des portes d’entrée dans le monde professionnel. De plus, il existe en Suisse toutes sortes de passerelles qui permettent de poursuivre sa formation.

Pour le poste de directeur que vous occupez, il n’est pas nécessaire d’avoir fait un apprentissage…
Non, mais c’est un avantage indéniable. Ayant travaillé sur le terrain, je connais bien le quotidien des collaborateurs en logistique et des chauffeurs. Cette expérience me permet de toujours garder ces réalités à l’esprit lorsque je prends des décisions qui peuvent avoir un impact sur les opérations quotidiennes.

Qu’est-ce qui vous a motivé à faire carrière?
J’aime apprendre et sortir de ma zone de confort. Je suis aussi persévérant par nature et j’arrive ainsi à rester motivé malgré un investissement important en temps.

Pourquoi êtes-vous resté à Migros pour votre carrière?
Il y a énormément d’opportunités à Migros. Il s’agit réellement d’une entreprise formatrice, qui donne sa chance à celles et ceux qui ont envie d’évoluer. On peut rapidement gravir les échelons grâce à des postulations internes et grâce aux formations qui nous sont proposées. Certaines sont même prises en charge financièrement par l’employeur. Cela a été le cas pour mon brevet fédéral d’agent de transport. 


Jeanine Moreno (30 ans)

d’apprentie employée de commerce (dès 2010)
à responsable de la formation professionnelle (depuis 2023), Migros Bâle

Quels sont à vos yeux les avantages d’un apprentissage?
Le fait de plonger directement dans la pratique est un avantage indéniable. De plus, se former dans une grande entreprise comme Migros Bâle est un vrai plus, car je suis passée dans cinq départements, allant des ressources humaines à la comptabilité. Cela m’a permis d’explorer toutes les facettes du métier et de découvrir dans quel domaine je voulais m’orienter par la suite.

Quel conseil donneriez-vous à un apprenti qui veut aller plus loin?
Il faut rester ouvert et curieux et saisir chaque occasion d’apprendre quelque chose. Si l’on fait preuve d’engagement et de dévouement, cela ouvre de nombreuses portes. À Migros Bâle, on peut vraiment faire carrière si on le souhaite.

Mais cela implique aussi des renoncements…
Oui. Mes formations continues se déroulaient aussi les soirs et les samedis, mais en s’organisant et en fixant ses priorités, c’est possible. Je n’ai pas l’impression d’avoir été privée de mes amis et de mes loisirs. De plus, Migros Bâle m’a soutenue, ce que j’ai beaucoup apprécié.

Avoir un plan de carrière est-il utile?
Quand j’ai commencé à 15 ans, je n’en avais pas. J’ai découvert le monde du travail au fur et à mesure et j’ai su évoluer en fonction de mes envies, qui changent aussi avec le temps. Il faut également savoir saisir les opportunités qui s’offrent à nous. Le remplacement d’une collègue lors d’un congé maternité permet par exemple d’ouvrir de nouvelles portes.


Alan Gashi (26 ans)

d’apprenti gestionnaire du commerce de détail (dès 2014)
à responsable de produit junior (depuis 2025), Migros Tessin

Pourquoi avez-vous choisi Migros pour vous former?
Après l’école obligatoire, je cherchais ma voie et j’ai effectué différents stages. Lors de mon passage chez Migros, je me suis pris de passion pour la vente. Très vite, j’ai également réalisé que Migros pouvait m’offrir non seulement un emploi, mais aussi de réelles opportunités de développement personnel et professionnel.

Aviez-vous dès le début un plan de carrière?
Non, mais après un certain temps, je trouve qu’il est essentiel d’avoir un objectif clair. Cela permet de garder le cap et de guider ses choix.

Que conseilleriez-vous à un jeune qui aspire à faire carrière?
Il faut évoluer étape par étape, car chaque nouveau niveau atteint permet de prendre confiance en ses capacités. Il faut aussi éviter de se surcharger. Si ses objectifs deviennent irréalisables, il faut réorganiser ses projets et poursuivre avec un plan plus réaliste.

Quelle compétence acquise au cours de votre apprentissage vous est encore utile aujourd’hui?
Au cours de mon apprentissage, j'ai appris à communiquer de manière efficace et respectueuse. Cette compétence a été cruciale lorsque j’ai dû gérer une équipe.

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