
Bien-être animal
Les actions de Migros en faveur du bien-être animal
En tant que détaillant, Migros fait appliquer des normes pour garantir une production respectueuse des animaux.
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Développement durable
Tous les pains frais vendus à Migros sont fabriqués à 100% à partir de blé suisse, en grande partie issu d’une culture sans pesticides. Un défi pour les paysannes et les paysans qui le font pousser.
L’année dernière a été particulièrement compliquée pour les cultivateurs de blé comme Nicolas Pavillard, agriculteur vaudois âgé de 43 ans. Un printemps très pluvieux a eu pour conséquence une récolte de 40% inférieure à la normale. Les sols gorgés d’eau n’ont pas permis de faire circuler les sarcleuses dans les champs et le cultivateur a dû regarder, impuissant, les mauvaises herbes étouffer une grande partie de ses plantations. «2024 aurait été très difficile financièrement si nous n’avions pas misé sur la diversification au sein de notre exploitation», confie-t-il.
Il y a dix-sept ans, le Vaudois s’est associé à deux exploitations voisines pour former l’Association du Grillon. À Orges (VD), à l’ouest du lac de Neuchâtel, cette communauté met en valeur 230 hectares de terres, soit dix fois plus qu’une ferme suisse moyenne. Une taille qui donne aux trois agriculteurs de meilleures possibilités de négociation lors de l’achat de semences, mais qui présente aussi des avantages très pratiques, comme une aide en cas de maladie ou pendant les vacances. De plus, le partenariat fait baisser la pression psychologique. «Lorsque l’on se trouve devant un champ rempli de chardons et de rumex, on se dit que l’on ne pourrait jamais en venir à bout seul. Le simple fait de partager les soucis les atténue», affirme Nicolas Pavillard. Ses partenaires, David Brand et Sébastien Wenger, tous deux âgés de 34 ans, acquiescent: «Faire le travail épuisant de sarclage ensemble nous permet de garder nos champs de blé propres.»
Depuis plus de dix ans, l’Association du Grillon produit selon les directives du label IP-Suisse. En plus du blé, les trois exploitants cultivent du colza, des betteraves sucrières, des pois protéagineux et des tournesols. Ils font aussi régulièrement pousser de l’herbe dans les champs, ce qui améliore la fertilité du sol. Les agriculteurs ont également acquis des animaux: ils élèvent un troupeau de vaches Salers au sein duquel les veaux restent au moins dix mois avec leur mère et possèdent des porcs. Grâce à l’élevage, Nicolas Pavillard, David Brand et Sébastien Wenger disposent d’engrais naturel et produisent de l’électricité pour 300 ménages au moyen de leur installation de biogaz. Ils cultivent en outre leur blé en se passant complètement de pesticides.
Cela signifie qu’ils renoncent aux substances phytosanitaires contre les parasites et les champignons – conformément aux directives d’IP-Suisse – mais aussi aux produits contre les mauvaises herbes. Cette approche implique beaucoup plus de travail manuel. «Auparavant, nous consacrions une dizaine d’heures au désherbage manuel en plus des herbicides. Il nous en faut aujourd’hui 500», indique Nicolas Pavillard. La prime versée par IP-Suisse, permet à l’opération d’être tout de même rentable pour les exploitations. Cette prime est financée quant à elle par le commerce de détail. Actuellement, 100 kilos de blé panifiable coûtent environ 60 francs. Pour la même quantité de blé IP-Suisse, Migros verse une prime supplémentaire de 6.35 francs, et 10 francs de plus pour le blé IP-Suisse cultivé sans pesticides. «Intervenir au début de la chaîne de valeur est bénéfique pour l’environnement, mais aussi pour la qualité de nos farines et de nos produits de boulangerie», explique Christian Städeli, responsable de la recherche au sein du Fresh Food & Beverage Group, une entreprise de la Migros Industrie.
Le groupe Migros est le plus grand acheteur de produits agricoles suisses.
Tournée vers l’avenir, Migros a financé des projets de recherche ciblés avec IP-Suisse, l’EPF, Agroscope et la Haute École spécialisée bernoise HAFL. Ainsi, de nouveaux modes de culture encore plus respectueux de l’environnement sont testés, optimisés puis développés. Des variétés de céréales et des mélanges adaptés aux nouvelles techniques de culture sont identifiés. La responsabilité envers les générations futures est également à l’origine des efforts consentis par Nicolas Pavillard et ses partenaires: «Nous travaillons tous les jours avec la nature, c’est notre base.» Depuis le passage à IP-Suisse, ils voient à nouveau plus de papillons et de lièvres sur leurs terres. Pour le Vaudois, la plus belle chose qui existe est de manger un morceau de pain produit à partir de son blé ou une pièce de viande provenant d’un animal de sa ferme, tout en sachant comment l’ensemble est lié.
Découvrez dans nos stories notre engagement en faveur d’une large gamme de produits durables.