Formulaire de budget Banque Migros
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Banque Migros
Comment gérer efficacement ses finances? Combien d’économies une famille devrait-elle avoir? Et si l’argent ne suffit pas, où épargner? Parlons-en.
Le loyer bien entendu ou, pour les propriétaires, l’hypothèque et l’entretien, ainsi que les impôts et les frais d’assurance maladie – tous des coûts fixes.
Ce sont souvent les frais liés à des dépenses professionnelles, aux repas pris à l’extérieur et aux transports publics. Les dépenses imprévues, telles que les frais de dentiste, les réparations ou l’achat urgent d’une voiture, en font également partie.
«Il est essentiel de savoir exactement ce que l’on gagne et pour quoi cet argent est dépensé. D’où l’importance du budget», explique Jeannette Schaller, responsable de la planification financière à la Banque Migros. Il existe pour cela des outils utiles, comme le formulaire de budget de la Banque Migros ou encore des applications de budget.
Il s’agit d’une liste de toutes les recettes et dépenses. Combien d’argent arrive sur le compte à la fin du mois? À combien s’élèvent les frais fixes et les autres frais courants? Quelle somme est attribuée à l’épargne? Lorsque tous les points sont énumérés, on voit combien d’argent il reste. L’objectif devrait être de ne pas dépenser plus que ce qui rentre.
Cela dépend fortement des capacités financières de chaque famille. L’experte Jeannette Schaller cite la fameuse règle des 50-30-20: 50% des revenus devraient être consacrés aux besoins de base tels que le loyer, la nourriture, les assurances et les impôts, 30% aux besoins personnels et les 20% restants à l’épargne. Cependant, ce modèle n’est pas réalisable par tous.
«Par un travail assidu. Pour cela, il faut rassembler tous les justificatifs sur un ou plusieurs mois, ou noter méticuleusement toutes les dépenses», conseille l’experte financière. Après un certain temps, on peut voir si on a trop dépensé ou si on est dans le budget. Si l’on est constamment dans le rouge à la fin du mois, il faut revoir les comptes. Il se peut aussi que des postes qui n’étaient pas prévus soient apparus. Ceux-ci doivent alors être planifiés de manière fixe.
Il existe par exemple un potentiel d’économies dans le domaine des assurances. A-t-on besoin de toutes ces couvertures? Existe-t-il des alternatives moins chères à la caisse maladie actuelle? La franchise est-elle bien choisie en fonction des besoins? On peut aussi réduire les dépenses de café ou de repas pris à l’extérieur en emportant de la nourriture et des boissons préparées à la maison. Il est par ailleurs recommandé d’analyser les différents abonnements souscrits. Est-ce que je paie trop pour mon téléphone portable, la télévision, internet? À quels services de streaming ou magazines suis-je abonné? Et enfin: est-ce que je dépense trop d’argent pour le shopping, les loisirs, les sorties?
Avant de pouvoir épargner, il faut d’abord en avoir les capacités, c’est-à-dire percevoir chaque mois plus d’argent que l’on n’en dépense. S’il reste quelque chose à la fin du mois (peu importe combien), on peut transférer ce montant sur un compte d’épargne ou le verser sur le pilier 3A. Ce dernier peut être déduit des impôts, ce qui est un avantage. «Dans l’idéal, une famille devrait avoir de côté quatre à cinq mois de salaire pour faire face aux imprévus», explique Jeannette Schaller de la Banque Migros. S’il reste encore de l’argent, il vaut mieux l’investir à moyen ou à long terme, par exemple dans des fonds.
Il est judicieux de tenir plusieurs comptes, qu’ils soient communs ou individuels. Selon l’experte financière Jeannette Schaller, les comptes suivants sont recommandés: un compte salaire ou ménage pour les dépenses quotidiennes et les transactions courantes, un compte épargne pour les imprévus et un autre pour les vacances, un compte pour les impôts et un pour le pilier 3a. Il existe de grandes différences de frais entre les nombreuses offres bancaires, une comparaison est conseillée. Il convient aussi d’examiner si les solutions de forfaits avec plusieurs comptes et cartes sont vraiment avantageuses.
Une planification des menus et des collations s’avère des plus utiles pour les familles dans ce cas. Ainsi, on achète ce dont on a besoin et on ne gaspille pas ou peu de nourriture. Dans le meilleur des cas, les menus prévus et les aliments nécessaires sont basés sur les actions et les offres des supermarchés. Et: mieux vaut ne pas faire ses courses le ventre vide.
«Réfléchissez à votre seuil de tolérance en matière de prix pour les cadeaux et tenez-vous-y», explique l’experte de la Banque Migros. Souvent, il est également utile d’aborder le sujet avec ses amis: faut-il vraiment apporter une boîte de chocolats, une bouteille de vin ou un bouquet de fleurs à chaque invitation? Conseil: quelque chose de fait maison, comme un pot de confiture ou du sel aromatisé, est plus avantageux et vient du cœur.
Il peut être utile d’épargner chaque mois un montant fixe pour les vacances. Le choix de la destination est également déterminant. Faut-il absolument que ce soit un endroit lointain? Est-il nécessaire de prendre l’avion? Il vaut la peine d’étudier les offres de voyage et d’examiner les alternatives.
Il faut en parler et se mettre d’accord sur ce que l’on veut dépenser et combien. Des comptes séparés pour l’argent de poche et des objectifs d’épargne communs peuvent aider et motiver.
Les désirs d’achat des enfants sont une occasion de parler de consommation et de valeurs. D’où provient l’argent? Quelle place occupe-t-il dans notre vie? Comment répondons-nous à nos envies? «Plus l’enfant apprend tôt que l’on ne peut pas tout avoir, plus il lui sera facile plus tard de gérer l’argent de manière responsable», assure Anja Meier de Pro Juventute. Les parents peuvent aussi montrer à l’enfant ce qui compte vraiment dans la vie, en lui demandant par exemple s’il se fera vraiment de meilleurs amis avec des baskets de telle ou telle marque.
Donner de l’argent de poche n’est pas une obligation et toutes les familles ne sont pas financièrement en mesure de le verser. Si l’on opte pour cette solution, le montant dépend de l’âge de l’enfant et des moyens financiers. «Les parents peuvent expliquer à leur enfant à quoi leur salaire est déjà affecté et comment le montant de l’argent de poche est calculé», explique l’experte de Pro Juventute. «Les expériences communes avec les parents et les frères et sœurs ont souvent un effet plus durable que la joie d’un nouvel objet acheté.»
Cela dépend de facteurs tels que le mode de vie, la situation financière des parents ou encore le nombre de frères et sœurs. Selon Pro Juventute, si les coûts augmentent au fur et à mesure que l’enfant grandit, ils sont les plus élevés au cours de l’adolescence. Cela serait principalement dû à une augmentation des dépenses pour la formation et les loisirs. Les enfants peuvent en outre représenter des coûts indirects, par exemple un revenu réduit parce que l’on travaille à temps partiel.
Quand on ne peut plus payer les frais fixes et régler les factures courantes. Pour les familles en particulier, cela peut être très difficile. «Un divorce ou un coup du sort comme une maladie peuvent entraîner une douloureuse perte de revenus», affirme Jeannette Schaller. Dans de tels cas, il faut se méfier des petits crédits qui peuvent apporter un soulagement à court terme, mais qui, à plus long terme, peuvent conduire à de nouvelles difficultés financières, car les intérêts sont toujours élevés.
Mieux vaut trop tôt que trop tard. Les services de conseil en matière de budget ou l’aide sociale sont de bons points de contact. «Cela peut être désagréable sur le moment, mais la situation ne s’améliorera pas si l’on attend plus longtemps», explique Jeannette Schaller. Une détresse financière peut toucher presque chacun d’entre nous. Dans ce cas, il ne faut pas ruminer les problèmes en secret, mais demander de l’aide.
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